15 FÉVRIER : Journée Internationale du Cancer de l’Enfant et de l’Adolescent

 

Pourquoi une journée dédiée aux cancers pédiatriques ?

Les réponses sont nombreuses mais la plus évidente est que les enfants ne sont pas des adultes miniatures. Les enfants atteints de cancer nécessitent des traitements adaptés à leur âge, efficaces et sûrs, spécifiquement développés pour eux.

Mais pour cela, il faudrait que le cancer pédiatrique soit une réelle priorité politique.

Alors que le Plan Cancer 2014-2019 a mis la pédiatrie comme l’une de ses priorités, l’UNAPECLE fait le triste constat du retard de la France en matière « d’application des textes légaux assurant le suivi et la qualité de vie des enfants malades ». « Très peu d’engagements pris lors du Plan Cancer 2 ont été honorés à ce jour ». De fait, les inégalités dans la prise en charge médicale des enfants et adolescents ne cessent de croître sur l’ensemble du territoire et les prises en charge sociales des familles se dégradent.

Les cancers pédiatriques représentent 1% des cancers détectés chaque année en France, ce qui en fait une maladie rare.

Néanmoins, ce sont 1800 nouveaux enfants de moins de 15 ans et 800 adolescents diagnostiqués chaque année en France…et 500 décès ! Plus de 2500 familles touchées par le cancer de leur enfant.

En Lorraine, ce sont 82 nouveaux enfants diagnostiqués et 20 rechutes par an, pris en charge dans le service d’onco-hémathologie du Pr Chastagner, au CHRU de Nancy. Quelques chiffres du Pr Chastagner :

En 30 ans, des progrès considérables ont été réalisés mais les 75% de guérison ne sont pas satisfaisant. « L’objectif de tous les pédiatres cancérologues est d’atteindre le plus vite possible 100% de guérison et réduire au minimum les séquelles engendrées par certains traitements »

Les deux grands défis : – l’élaboration de nouveaux traitements pour augmenter les chances de guérison des enfants                                                                                     – l’amélioration de l’environnement psychologique et social des enfants  et de leurs familles pendant les soins, afin de permettre aux enfants atteints de cancer « de mener, pendant et après la maladie, une vie normale, la vie de tous les enfants, sans les isoler pendant leur traitement ».

Pour cela, il faut que la recherche en cancérologie pédiatrique devienne une priorité pour nos politiques et les laboratoires. En attendant, les associations comme l’AREMIG continuent à se mobiliser pour soutenir la recherche médicale ainsi que les enfants et leurs familles touchés par ce fléau.

Nous ne baisserons pas les bras, les enfants et les parents comptent sur nous!!

Sources : Pr CHASTAGNER, Carole COZE sur le site de la SFCE et site de l’UNAPECLE

 

Ce contenu a été publié dans ActuAremig. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.